22 août 2008

L'impossible


En état pur du Poème, je reproduis les silences. Il manque un espoir, une tasse de rime riche, un parfait corps noir... Je ne suis qu'un pauvre looser qui se noie dans sa bête Solitude. Le Paris, voilà, c'est une ville pour moi, une inspiration qui ressemble à la prison dorée. J'erre d'un livre à l'autre, je joue le jeu d'un apôtre en récitant mes lumières imaginaires. Vraiment, le Poème chaste d'un poète pervers !

Seul dans le silence


Seul dans le silence, je palpe le visage de mon Dieu, heureux de vivre l'âme-lumière. De ce monde, je suis l'amour. De ce monde, je suis la paix. De ces astres, j'aime la Terre. Par mon existence, l'essence du Bien. Par mon être, l'aisance de la Beauté. Veni pulchra res ! *

25 juillet 2008

Da-Sein & Ça


Je pensais faire du bien, mais le Bien n'est point dans son dictionnaire personnel. Elle est du genre — le mariage à tout prix, tout le reste n'est d'aucune importance. Dirais-je qu'Elle force son style — le baroque extrême : l'amour sans espace à aimer, mais avec des chaînes d'or dans l'âme ? Je me vois dans son roman rose, mais je ne me sens pas du tout capable de suivre ses dialogues dilatés. Propose-moi quelque chose, propose ! Qui l'a programmée de pleurer en chaque instant d'une autre prose, son père ou sa mère ? Plus je lui offre mon Temps, plus Elle investit mon Espace. Nous allons finir dans la milliseconde d'un bigarré Étant.

19 juillet 2008

Dièse suprême


Savoir 'ne pas faire', ne pas savoir faire ? L'énergie en moi est-elle assez pure pour pouvoir sortir le Concept ? Je joue la comédie du Penseur. Rien est plus utile que le savoir du Vide. J'aime voir clair : Etant-Temps-Néant, Espace-Temps-Indéfini. L'illogique des causes, la logique de la Prose : mon cerveau est Là pour organiser le monde. Seulement le Sentiment est capable de 'comprendre' le Chaos, donc la Poésie. Que dis-Tu ? L'autrui en Moi, il m'aide que je sois.

16 juillet 2008

No happy end !


Chaque jour je me raconte la même histoire : voilà, c'est le monde, c'est ça exactement le monde. Une fille me sourit, elle est de ce même monde aussi. Et moi je reste sans bouger, je ne pisse mes lignes que sur l'écran, que sur le papier. Le monde, voici, autour de moi, que des ennuis. Ces guerres, puis ces amis à distance, ceux qui sont mes amis seulement dans la bibliothèque. Plus loin, il n'y a plus rien. C'est donc ce monde dont mon père trouva le début et la fin quelque part à Paris. Je regarde bien la mappe — Rue des acacias, une ville très proche de Paris, le début du monde ; après, Rue Guichard, après, Sentier des Frettes, après, le Paradis — la fin de chaque faim. No rhyme, no happy end...

12 juillet 2008

Upper level ontologies


De ce qui est, je suis — un simple berger. Je naquis de ce que l'amour est — un complexe paradis. Pourquoi donc l'âme adore l'attente ? Puisque la réalisation du concret n'est sera jamais un concept. De ce qui est, je serai — un joyeux poète, donc la représentation de ma propre conceptualisation. Après tout, il est très doux l'espace du papier. Je laisse Là ma trace, l'espace-temps du Moi. De ce qui est, l'âme vivrait.

10 juillet 2008

Des illusions poétiques


Suis-je profondément malheureux ? Le clochard n'est pas seulement dans la rue, on peut être le clochard de la famille. J'ai tellement diminué mon Ego que mon être n'existe plus. D'autre côté de la comédie quotidienne, les docteurs luttent pour sauver mon corps de la mort. Incroyable, j'aime vivre ! Pourquoi, comment ?

09 juillet 2008

Le Neuf


Simplement je n'ai rien à dire : le dire au Rien par le Désir. J'aime rire, mais là - personne ne s'étonne. Pas à pas, je lui présente mes dents : "Puisses-tu m'engager dans le ministère de Culture ?" Je suis le sonnet fluide qu'Elle boit. Enfin on ne se bat pas pour quelques rimes mal léchées, mal lâchées parmi les lâches. Silence. Elle pense...